Tutti magazine - 10 octobre 2011.
Blog le poisson rêveur - 16 juillet 2011.
Concertonet.com – Simon Corley - 27 juin 2010 (concert au Festival Chopin)
"[...] Elle présente ici deux Suites, l’une (en mi mineur) extraite du deuxième volume (1733), l’autre (en fa mineur) du premier volume (1720). On retrouve donc sans surprise mais avec le même plaisir un Haendel ni austère ni luxuriant, nuancé et varié au gré d’une très grande variété de toucher, qui conduit vers Scarlatti, Beethoven et même Schumann. Précisément, au lieu de ses Etudes symphoniques initialement annoncées, viennent ensuite les rares et ultimes Chants de l’aube (1853): des profondeurs du clavier jusqu’à l’exaltation, Racha Arodaky use d’une large palette sonore et expressive, quitte à frapper un peu fort dans le troisième chant [...]"
"[...] En bis, Racha Arodaky offre deux de ses pièces favorites, le Menuet en sol mineur de Haendel, tiré de la Suite en si bémol du deuxième volume, et la toute première des 555 Sonates de Scarlatti (en ré mineur), avec une furia digne de Martha Argerich [...]".
Diapason - Ivan A. Alexandre - Février 2010
"[...] Le sensible prend donc le risque du sentimental - risque calculé, sans complaisance ni rouerie. Mais la manière, ferme et souple, s’éloigne rarement du modèle : Murray Perahia, maître vénéré dont l’album Handel - Scarlatti marquera sans doute longtemps la jeune disciple - legato de main droite sur portato de main gauche, signature connue. Ne pas confondre toutefois influence et dépendance. Pianiste autonome, Racha Arodaky assume pleinement ses crescendos «d’orchestre» dans les fugues, son panache ostentatoire dans le finale de la Suite en fa mineur, son pianisme orgueilleux dans celui de la Sol mineur [...] "
Classica - Arnaud Drillon - Décembre 2009
"On connaît la personnalité de la pianiste française dont les interprétations de Félix Mendelssohn, Alexandre Scriabine et Domenico Scarlatti ont soulevé un certain enthousiasme. Son Haendel ne déroge pas à la règle tant il regorge de vie, de chaleur et de caractère. Son piano, tantôt recueilli, tantôt virevoltant, rend un vibrant hommage au compositeur allemand".
Blog le poisson rêveur - 21 novembre 2009
Concertclassic.com – Alain Cochard - 16 novembre 2009
"[...] La parution d’un bel album Haendel a été le prétexte d’une soirée marquée du sceau d’une lumineuse poésie. […] c’est d’abord à la rayonnante présence de la disciple de Dominique Merlet et Murray Perahia que l’on doit d’être captivé dès l’attaque de l’Allemande de la 5ème Suite HWV 438 de Haendel. Sonorité chaude, ambrée, charnue mais sans lourdeur aucune, charme : l’artiste nous embarque dans un programme conçu d’un seul tenant où Haendel, Rameau et Scarlatti dialoguent intelligemment. [...]".
Concertonet.com – Simon Corley - 16 novembre 2009
"[...] Racha Arodaky, [...] fait fi de l’apparat et des alanguissements dont les grands anciens entouraient ces pages: les rythmes pointés s’imposent avec fermeté et les gigues avec mordant, mais elle ne surarticule pas pour autant comme certains se croient obligés de le faire. C’est qu’elle ne renonce nullement au confort sonore du piano moderne, avec un toucher déployant des trésors de subtilité, une pédale bien dosée et un legato de velours, tirant du Steinway des sonorités étonnamment fondues, presque cotonneuses".
Muse Baroque - Katarina Privolva - 2 novembre 2009
Le Monde - Renaud Machart - 2 novembre 2009
"[...] Au concert, on retrouve ce même beau son, plein et rond, ancré au fond du clavier. Il rappelle la jolie formule de Roland Barthes à propos du moelleux du toucher qui, selon lui, réside dans le "coussinet" du doigt.[...] Arodaky a le don essentiel de savoir capter l'auditeur, une vertu moins partagée qu'on ne croit. [...]".
Concertonet.com - Sébastien Gauhier - 16 mai 2008 (concert : 2ème concerto pour piano de Saint-Saens avec l'Orchestre National de France)
"[...] Dans un tempo plus rapide, elle fait alternativement office de premier rôle et d’accompagnateur de la danse que jouent les violoncelles et les violons après avoir, dans un premier temps, dialogué avec les bois (flûtes et clarinettes) dans une infinie délicatesse. Le finale, un Presto encore plus rapide que le mouvement précédent, gagne encore en théâtralité et permet à Racha Arodaky d’étaler l’ensemble de sa technique époustouflante qui suscite l’admiration enthousiaste du public, y compris le plus connaisseur (François-Frédéric Guy, par exemple, n’étant pas le dernier à applaudir) [...]".
Le Point - André Tubeuf - mars 2006
"Racha Arodaky, racée, nerveuse, sombre de traits, svelte de ligne, avec dans l'œil et la silhouette quelque chose qui semble prêt à la détente, à mordre peut-être. C'est avec cette hardiesse qu'on fait les vrais battants, et la toute belle Racha Arodaky n'a pas froid aux yeux : l'un de ses premiers disques, c'était Scriabine, le diable en personne. Aujourd'hui Scarlatti. La personnalité, le chien, un œil noir qui vous regarde depuis le noir et blanc du piano, c'est ça qui est rare ! "
Diapason – Mai 2006
"La présence poétique, la chaleur du propos séduisent tout au long d'un enregistrement où l'on ne peut qu'être frappé par la plénitude du chant, la subtilité des nuances…"
Les critiques du magazine Epok – Mai 2006
"Palette de couleurs généreuse, précision admirable, tempérament ardent, doigts véloces… Après un superbe disque consacré à Scriabine, voici la preuve d'un talent exceptionnel."
Jacques Bonnaure – Avril 2006
"Racha Arodaky qui s'impose aujourd'hui comme une pianiste de premier plan, aborde Scarlatti avec de solides moyens techniques mais également un vrai projet quant à l'interprétation. Une expressivité bouleversante et retenue à la fois, de la fougue, un sens du rythme, une imagination toujours renouvelée…"
Blog le Poisson Rêveur - Philippe Delaide - 19 septembre 2006
"Avec un jeu gracile, et une grande finesse de toucher, Racha Arodaky donne à ces sonates de splendides couleurs et instaure un climat intime très convaincant. Son piano révèle un son ample qui sert parfaitement la richesse harmonique de ces sonates."
BBC Music – Nicholas Anderson – Octobre 2006
"…This is Scarlatti playing which makes considerable appeal. No exaggerated gestures, no histrionices and no blurring of textures which, throughout, Arodaky preserves with praiseworthy clarity... "
CultureFrance – Jean Roy – Juin 2006
"She has super technique accompanied by personal vision, which in this case lets us know a more secret, sometimes melancoly, and still marvelously inventive Scarlatti. She makes no haste, has no vain virtuosity, but an approach that makes us understand that Scarlatti, out of time, speaks a language that surpasses his area."
Classica / Répertoire - février 2004
"La musique de Scriabine s'avère très exigeante et permet donc aux interprètes de manifester leur sensibilité, leur maîtrise de la virtuosité comme des nuances délicates et surtout leur intelligence musicale – tout ce que Racha Arodaky accomplit ici magnifiquement. On goûte une parfaite adéquation entre la musique et les moyens de l'interprète, d'autant que sa sensibilité frémissante s'exerce avec une absolue intégrité. Ce disque va donc combler tous les audiophiles et les amateurs de beau piano !"
Le Figaro - Jacques Doucelin – janvier 2004
"Entre Tchaïkovski et Rachmaninov, Scriabine joue les prolongateurs de Chopin, notamment dans ses Préludes dont Racha Arodaky nous propose un bouquet. Elle cerne joliment le versant féminin de l'âme de Scriabine."
L'Express - Bertrand Dermoncourt - décembre 2003
"Qui peut le plus peut le moins. Cette simple maxime avait sans doute guidé Chopin dans l'élaboration de ses courts préludes. A sa suite le compositeur russe Alexandre Scriabine aura lui aussi le génie de cette forme lapidaire, où l'essentiel est dit en quelques notes bien choisies. La jeune pianiste Racha Arodaky vient d'enregistrer une sélection idéale des Préludes de Scriabine. L'allusif, l'instantané, le « presque rien » deviennent conversation intime : l'interprète parle à son instrument qui, à son tour, s'exprime en douceur."
Anaclase.com - décembre 2003
"Racha Arodaky fait sonner comme personne les opus de jeunesse du compositeur russe, sans jamais céder à un trop facile brio. Sa lecture ressemble à son piano : loin d'un spectaculaire éclatement d'un bordeaux qui, après l'épate, ne fait que ressembler à celui que l'on cultive sur la parcelle d'à côté, à des kilomètres à la ronde, elle est raffinée et secrète comme un vieux bourgogne qui entretient la découverte et l'élévation sans se livrer."
Classica - Stéphane Friederich - décembre 2003
"Dans son disque Scriabine, Racha Arodaky témoigne d'un tempérament créatif, inventant ses propres couleurs, traduisant ce Scriabine en dehors d'une école spécifique. On écoute ainsi de bout en bout la fausse indolence de ce récital, une diction parfaite dans les plus infimes pianissimi. Assurément une artiste qui rejoint les grands interprètes de ce répertoire."
Le Monde de la Musique - Jacques Amblard - décembre 2003
"L'interprétation peut s'engager dans une intensité maximale et y rester sans devoir doser ni préparer ses effets. Racha Arodaky en profite pour nous éblouir de quelques traits virtuoses sans avoir à penser à la forme : un fantasme d'interprète. Dans les tempos lents on retrouve ce très rare romantisme mystique que Schumann atteignait seul auparavant, chaque note tintinnabulant comme une goutte de tendresse compassionnelle."
La Provence - Georges Galissian - décembre 2001
"Racha Arodaky a un jeu des plus complets : phrasé, touché, gammes de nuances et des couleurs, autorité, une lisibilité parfaite, Une virtuosité aussi puissante que flexible… Délicatesse et précision du trait, sensibilité, poésie et passion, exceptionnelle maîtrise et intelligence musicale liée à l'expression en éveil constant."
Classica - Karol Beffa - septembre 2000
"Racha Arodaky allie dans son disque Mendelssohn une vraie simplicité de ton, donnant à cette musique une clarté perlée et une articulation tout à fait bienvenue. Elle arrive à donner dans les pages brillantes une gaieté et une vivacité peu communes."
Piano le magazine - Orianne Nouailhac - juillet/août 2000
"Parce que ses interprétations sont bouleversantes de sincérité, de puissance toute en nuances et parce que sa personnalité musicale et profondément humaine se ressent jusque dans les tréfonds des œuvres, cette pianiste mérite la reconnaissance des spécialistes et l'amour du public."
Monde de la Musique (Choc du Monde de la Musique) - Jean Roy -, mai 2000
"Racha Arodaky dispose d'un jeu aux sonorités profondes, généreuses et doté d'une riche palette de nuances. Son enregistrement Mendelssohn : d'où jaillit un élan romantique comme capté à l'état pur, confirme son talent où se conjuguent à parts égales, virtuosité, intelligence et sensibilité."
Recent Comments